(pronl)(argot) Prendre du plaisir à travailler ou réfléchir sur un sujet supposé sans réel intérêt.
(pronl)(vulgaire) Ne pas s’intéresser à quelque chose.
Esimerkit
La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu’elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs.
Ces enfants n’osent branler devant leur père, ils sont dans une crainte, dans une contrainte continuelle devant lui.
Ce bon à rien avait du temps mais comme il n’a rien branlé, il reste encore la moitié du boulot à faire.
Elle l’a branlé longuement et puis il a joui.
Tu croyais fouler le sol ferme, une piste — une pissate — te fier à son gazon honnête, il branle au même instant, la vase qu’il dissimule fait irruption à la surface, gargouille, emplit ta chaussure de sa rouille putride.
Ce plancher branle.
La tête lui branle.
Les dents lui branlent.
Pardon, fit-elle drôlement. Ne sais-tu pas que toutes les pucelles se branlent ?
Il s’est branlé sur l’étude de la culture des navets au Paraguay.