Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
Se plaire à soi-même, être content de soi.
La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
Les truites se plaisent dans l’eau vive.
C’est un des endroits où je me plais le plus.
Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ?
Il ne se plaît à rien.
Il ne se plaît qu’à faire du mal.
Il se plaît à lire.
Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
Plût à Dieu !
Je me suis plu à Paris. I liked it in Paris.
Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
S’il vous plaît, …
Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
Je ferai ce qu’il vous plaira.
Il me plaît de faire ceci.
Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante.
Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise.
Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine.