(politique)Mesureextraordinaire, et toujours violente, à laquelle un gouvernement, une assemblée ou une partie de ceux qui détiennent l’autoritéa recours, lorsque la sûreté de l’État est, suivant eux, compromise.
Mais ce qui, à meilleur droit, peut surprendre, c’est que le coup d’État ait pu trouver des juges enclins à l’indulgence, et même des admirateurs, non-seulement dans la partie du peuple la moins instruite, la plus aisée à abuser, la plus disposée à se passionner pour tout ce qui a les apparences de la force, mais encore dans des classes plus élevées, à qui l’on était certainement fondé à supposer un esprit plus clairvoyant, un sens plus droit et plus ferme.
C’était plus qu’il n’en fallait pour inquiéter les partisans des régimes d’autorité […] Pour enrayer les progrès du laïcisme et des mouvements revendicatifs, ceux-ci mirent tout en action, essayant jusqu’à des coups d’État.
Faire, conseiller, risquer un coup d’État.
Je suis donc dans la tradition […] en désirant une simplification qui n’est qu’une insurrection contre un coup d’État ridicule commis par quelques pédants vers 1540, insurrection dont les premiers promoteurs sont Ronsard et Joachim du Bellay.