(pronl) Être porté, de manière à ne pas tomber ou s’enfoncer.
Esimerkit
Malgré les objections, il a toujours soutenu son dire.
Les nageurs se soutiennent sur l’eau par le mouvement de leurs bras.
Les oiseaux se soutiennent en l’air au moyen de leurs ailes.
L’échalassement , s'il est mal soigné , nuit à tous les ceps , mais sur-tout aux jeunes ; ils sont trop foibles pour se soutenir par eux-mêmes, et si leur échalas est renversé, on les voit ramper sur la terre avec lui.
La tige de cette plante n’a pas besoin de tuteur, elle se soutient d’elle-même.
Il a peine à se soutenir sur ses jambes.
Il est si faible qu’il peut à peine se soutenir.
Il faut prendre un peu de nourriture pour vous soutenir.
Soutenir un procès.
Si les Spinaliens soutinrent vaillamment un siège contre Charles le Téméraire, il n’en fut pas de même, deux siècles plus tard, quand Louis XIV déploya contre eux ses forces […].
Il s’agit ici des combattants seulement ; mais il faut ajouter à ce chiffre les servants, les ouvriers qu’il fallait avoir en grand nombre pour soutenir un siège : soit au moins le double des combattants.
Il n’a pu soutenir sa disgrâce, son malheur, sa ruine. — Il a soutenu ce revers avec un grand courage.
La dernière grande guerre qu’avait soutenue l’Angleterre, la guerre contre les Boers, était oubliée, et le public avait perdu l’habitude de la critique militaire experte.
Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, […]. Je l’attriste en soutenant que c’est encore un éloge et pas une épigramme.
Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l’athéisme, […].
Cette colonne soutient tout le bâtiment.
Il soutient l’avoir vu.
Par exemple il soutenait, et toujours colériquement, que tout est guerre, que la lutte pour le salaire est guerre, que toute rivalité est guerre, et qu’ainsi la guerre sera toujours.
Soutenez votre cheval dans cette descente.
Soutenir ses fins de phrases.
Il est très important pour un orateur de soutenir sa voix à la fin des phrases.