Une faiblesse, cependant : son ambition démesurée, qui tourne à la mégalomanie. Il se rêve à la Chambre, au gouvernement.
Il rêvait la tiare, un chapeau de cardinal.
Il rêve des grandeurs, des dignités auxquelles il ne parviendra pas.
Il ne rêve que fortune.
Loin du danger, il ne rêve qu’exploits héroïques, entreprises surhumaines et gigantesques ; mais, quand vient le péril, son imagination trop vive lui représente la douleur des blessures, le visage camard de la mort, et le cœur lui manque.
J’ai rêvé longtemps sur cette affaire, à cette affaire.
Cela donne à rêver.
On vous demande la solution de tel problème, prenez du temps pour y rêver.
Avec ça, je m’exhibe dans les boîtes de nuit et les grands restaurants la plus superbe poule qui se puisse rêver, ma dactylo, Suzanne, une enfant de dix-huit ans, fraîche, brune, émoustillante en diable, avec des yeux spirituels, dans une frimousse d’ingénue.
Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve, mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité.
Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille ? Ai-je l’esprit troublé par des transports puissants ? Ne sens-je pas bien que je veille ? Ne suis-je pas dans mon bon sens ?
Il ne vous écoute pas, il ne fait que rêver.
Il rêve toujours sans répondre à ce qu’on lui dit.
Vous n’êtes pas en votre bon sens, vous rêvez.
Rêvez-vous de faire cette demande, cette proposition ?
Vous rêvez, quand vous dites telle chose.
La fièvre monte, il commence à rêver.
J’ai rêvé que…
J’ai rêvé une chute, un incendie.
Rêver de combats, de naufrages, etc.
Je n’ai fait que rêver toute la nuit.
Et, allongé sur un lit d’ordures humides, un cochon tout rose, assoupi, grognait en rêvant.